Les voitures sans conducteur pourraient frapper les routes californiennes dès avril

De nombreuses entreprises technologiques, y compris Uber, sont impatientes de faire progresser les tests de véhicules autonomes dans les rues publiques.
Les conducteurs californiens pourraient bientôt se retrouver à partager la route avec des voitures qui n’ont pas de conducteur derrière le volant.

Comme l’annonce Informatruc, à partir d’avril, les entreprises de technologie et les constructeurs de véhicules seront autorisés à tester des voitures autonomes sans conducteurs dans les rues de la Californie en vertu des nouvelles réglementations annoncées lundi par le département des véhicules à moteur de l’État. Avant que les règles de lundi ne changent, un conducteur devait être dans des véhicules autonomes pendant les essais.

« C’est un grand pas en avant pour la technologie autonome en Californie », a déclaré le directeur de DMV, Jean Shiomoto, dans un communiqué. « La sécurité est notre principale préoccupation et nous sommes prêts à commencer à travailler avec des fabricants qui sont prêts à tester des véhicules entièrement sans conducteur en Californie. »

L’idée de voitures autonomes a capté l’imagination et les investissements des industries automobile et technologique.

Google a commencé à travailler sur les voitures autonomes en 2009 et a maintenant testé ses véhicules sur plus de 3 millions de miles. Le rival de Google, Uber, a lancé son projet d’auto-conduite en 2015 et a depuis accumulé plus d’un million de kilomètres autonomes dans les rues de la ville en Pennsylvanie, en Californie et en Arizona.

Les constructeurs automobiles de Toyota à Ford et Volvo ont tous des projets en cours. Et en plus de Google et Uber, d’autres géants de la Silicon Valley, comme Apple , Intel et Tesla Motors, parient sur la technologie.

En vertu de la nouvelle réglementation, qui entrera en vigueur le 2 avril, les constructeurs automobiles devront établir un lien de communication entre le véhicule et l’opérateur distant. Le véhicule devra également être capable de communiquer avec les responsables de l’application des lois.

Les voitures seront également nécessaires pour détecter et se défendre contre les cyberattaques. Ils devront également être en mesure de transmettre les informations du propriétaire et de l’opérateur du véhicule en cas d’accident.

Les entreprises qui souhaitent tester autonome doivent obtenir un permis de la DMV. La nouvelle réglementation ne couvre pas les essais de camions autonomes et d’autres véhicules utilitaires.

Environ 50 entreprises ont déjà obtenu des permis pour tester des véhicules autonomes sur les routes de la Californie avec un conducteur présent dans le siège du conducteur. L’État continuera d’offrir des permis pour les essais de conducteur dans son véhicule.

Prix moyen d’un vélo electrique, article à lire ici.